Last Updated on mai 4, 2025 by adminmalou
Dans le cadre de la garde 1 week-end sur 2 distance maximum, il est essentiel de prendre en compte divers facteurs logistiques qui peuvent influencer la mise en œuvre de ce type de garde. La garde 1 week end sur 2 distance maximum doit être évaluée non seulement en termes de distance physique entre les domiciles des parents, mais également en considérant les horaires de transport pour l’enfant. Ainsi, les horaires de la garde un week-end sur deux horaires deviennent cruciaux pour garantir que l’enfant ne souffre pas de déplacements trop longs qui pourraient impacter son bien-être.
Lorsqu’il est question de garde alternée un week-end sur deux, les parents doivent également se mettre d’accord sur la répartition des vacances scolaires. Par exemple, la 1 week-end sur 2 et la moitié des vacances scolaires est une approche courante qui permet d’assurer un équilibre dans le temps passé avec chaque parent. En adoptant cette méthode, les parents peuvent garantir que l’enfant bénéficie d’une présence stable et aimante tout en respectant les rythmes de vie de chacun.
Le cadre légal de la garde d’un week-end sur deux
La loi et l’article 373 du Code civil
La loi ne fixe pas de distance maximale pour exercer un droit de visite et d’hébergement, même en cas de garde 1 week-end sur 2. L’article 373-2 du Code civil prévoit que chacun des parents doit maintenir des liens réguliers avec l’enfant, quelle que soit la distance géographique.
L’objectif principal reste de préserver l’équilibre de l’enfant, tout en permettant à chaque parent d’exercer son autorité parentale de manière égale, sauf si une garde exclusive est accordée à l’un des deux.
Le rôle du juge aux affaires familiales
C’est le JAF, saisi par l’un des parents ou par avocat, qui détermine les modalités de garde selon les circonstances de l’affaire familiale. Il prend en compte :
- L’intérêt supérieur de l’enfant
- La distance géographique entre les domiciles
- Le temps de trajet aller-retour
- L’âge et le rythme de vie de l’enfant
- Les capacités matérielles des parents (voiture, emploi du temps)
- Le revenu net disponible et la possibilité d’assurer les frais de transport

Distance maximum et pratique du droit de visite
Pas de limite imposée, mais une réalité à évaluer
La loi ne fixe aucune limite kilométrique. En pratique, au-delà de 100 à 150 km, un DVH classique « 1er, 3e week-end du mois » peut devenir difficile à maintenir pour des raisons d’organisation (travail, trajet, coût).
Certaines décisions du juge ont refusé un droit de visite classique lorsque les déplacements prenaient plus de 6 heures aller-retour sur un week-end. D’autres ont accordé des droits moins fréquents mais plus longs (par exemple : moitié des vacances scolaires).
Le rôle de la médiation familiale et de l’accord entre parents
En cas de désaccord, une médiation familiale peut être proposée pour trouver un accord qui tienne compte de la résidence de l’enfant, du domicile de la mère (ou du père) et des contraintes géographiques.
Une fois cet accord trouvé, il peut être formalisé dans une convention parentale puis homologué par le JAF. Un modèle de formulaire est disponible sur le site du service public.

Que prévoit la loi en cas de déménagement lointain ?
Le changement de résidence d’un parent
Si un parent souhaite déménager loin, la loi prévoit qu’il doit en informer l’autre parent. Un changement de résidence qui rend impossible la garde partagée ou réduite peut constituer un motif de saisine du juge, surtout si le parent concerné veut modifier les modalités de garde.
La procédure de divorce ou de révision du jugement initial peut alors être engagée. Le juge pourra rendre une décision adaptée à la nouvelle situation (par exemple, un droit d’hébergement élargi pendant les vacances et jours fériés).
Peut-on refuser un DVH pour raison de distance ?
Un parent peut demander au juge de refuser un droit de visite s’il estime que la distance met en danger le bien-être de l’enfant ou empêche un rythme de vie équilibré (scolarité, repos, temps de trajet trop long).
Le juge peut alors fixer un droit de visite différent : par exemple, un week-end par mois, une semaine entière pendant les vacances, ou garde uniquement pendant les périodes estivales.

Comment officialiser l’accord ? Démarches et documents utiles
La convention parentale
La convention parentale est un document clé pour établir l’accord entre les parents. Elle peut inclure :
- Le mode de garde retenu (partagée, exclusive, réduite)
- La résidence principale de l’enfant
- Le montant de la pension alimentaire
- Le mode de transport utilisé
- La répartition des vacances scolaires
Ce document doit être signé par les deux parties et envoyé au tribunal pour homologation. Il est fortement conseillé de le faire rédiger avec l’aide d’un avocat, surtout en cas de désaccord ou de conjoint difficile.
Le formulaire Cerfa et le guide pratique
Vous pouvez télécharger le formulaire Cerfa 11530 relatif à la garde des enfants, ou consulter un guide pratique sur le site service-public.fr. Ces documents permettent de saisir le JAF en cas de désaccord ou de besoin de mise à jour de la situation.

Les avantages et les limites de la garde alternée en cas de distance
Une solution à privilégier dans certaines situations
Lorsque les parents vivent à une distance raisonnable (généralement moins de 30 km), la garde alternée peut permettre de maintenir un lien fort avec l’enfant, sans bouleverser son quotidien.
C’est une formule de plus en plus utilisée dans les zones urbaines, surtout si les deux domiciles sont proches des écoles, du lieu de travail, et si les conditions de vie sont comparables.
Quand la distance rend la garde partagée impossible
Lorsque la distance maximale devient incompatible avec une alternance fréquente, un autre système peut être envisagé. Cela peut être un droit d’hébergement élargi, avec moitié des vacances scolaires confiée au parent non gardien, ou des visites plus longues mais moins fréquentes.
Il n’existe pas de distance maximale fixée par la loi pour exercer un droit de visite 1 week-end sur 2. Toutefois, le JAF évalue chaque situation au cas par cas en tenant compte de nombreux critères : âge de l’enfant, temps de trajet, répartition des frais, équilibre familial et intérêt supérieur de l’enfant. Il est possible de proposer un accord, de le formaliser via une convention ou de saisir le juge en cas de conflit. Un avocat spécialisé en droit de la famille pourra vous aider à choisir la meilleure solution pour garantir une continuité affective et éviter tout litige.